Τετάρτη 9 Σεπτεμβρίου 2015

Théosis (déification)


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Theosis ("divinisation", "déification") est le processus consistant à devenir un fidèle libre d'hamártía ("manquer la marque"), s'unissant à Dieu, dès cette vie et en plénitude lors de la résurrection des morts. Pour les chrétiens orthodoxes, la Théōsis (voir 2 Pierre 1:4) est le salut. La Théōsis suppose que les êtres humains sont destinés dès le commencement à partager la vie ou la nature de la Toute Sainte Trinité. Par conséquent, un fidèle, enfant ou adulte, est sauvé, délivré de l'état de non-sainteté (hamartía - qui ne doit pas être confondue avec hamártēma "péché") pour la participation dans la Vie (zōé, et non pas simplement bíos) de la Trinité - qui est éternelle. Ceci n'est pas à confondre avec l'(apothéōsis) hérétique - la "déification dans l'Essence de Dieu", laquelle est imparticipable.

La théologie orthodoxe
 
La déclaration de Saint Athanase d'Alexandrie : "Le Fils de Dieu s'est fait homme, pour que nous devenions Dieu", résume parfaitement la notion de Théosis. La seconde épître de Pierre (II Pierre 1:4) affirme que que nous sommes devenus "...participants de la nature divine". Athanase amplifie le sens de ce verset quand il dit que la théosis, c'est "devenir par la grâce ce que Dieu est par nature" (De Incarnatione, I). Ce qui, autrement, semblerait absurde, que tombé, l'homme pécheur puisse devenir saint comme Dieu est saint, a été rendue possible grâce à Jésus-Christ, qui est Dieu incarné. Naturellement, l'affirmation chrétienne essentielle, que Dieu est Un, fixe une limite absolue sur le sens de theosis - il n'est pas possible pour tout être créé à devenir, ontologiquement, Dieu ou même un autre dieu.

Voir aussi

Sotériologie
 
Le salut est le but du christianisme, et la tâche de l'Église. La "théologie du salut" est appelée Sotériologie.
Le christianisme orthodoxe croit fortement que Dieu s'est fait homme, afin que l'homme devienne semblable à Dieu (St. Athanase le Grand). Cette affirmation est le résumé du concept de theosis, essentiel à la théologie et à la spiritualité orthodoxes. De cette perspective, le salut n'est pas un acquis individuel - on ne l’obtient ni de ses propres forces et moyens, ni par l'accomplissement d'une loi quelconque -, mais un processus continuel de guérison de la nature humaine déchue, en collaboration avec la grâce de Dieu. Le christianisme considère le salut comme une délivrance de notre état de pécheurs ou de notre relation au péché. Le péché n'est pas la transgression d'une loi figée (d'où découlerait la culpabilité), mais une échec existentiel, un échec de la relation avec Dieu, avec son prochain, avec la création de Dieu, avec soi-même. Le penchant vers le péché est le signe (ou le symptôme) de la maladie de la nature humaine déchue, qui a besoin de traitement. La chute, le péché, le message évangélique, le salut sont considérés dans l'Orthodoxie à travers une relation d'amour. La participation au mystère du salut devient la participation à la relation d'amour avec le Dieu trinitaire. 

L'histoire du salut
 
Dieu a créé l'homme à son image et ressemblance 

Selon les Écritures, l’homme a été crée à l’"image" et selon la "ressemblance" de Dieu (Genèse 1, 26-27).
Être semblable à Dieu, par la grâce de Dieu est l’essentiel de la vie humaine. Les Écritures relatent que Dieu a «insuflé dans ses narines l’haleine [ou l’esprit] de vie » (Genèse 2, 7). Pour l’Église Orthodoxe, cet enseignement signifie que l’homme ne saurait être tout à fait humain, tout à fait lui-même, sans l’Esprit de Dieu.
L’image de Dieu signifie que l’homme a le libre arbitre, il a la raison, le sens de la responsabilité morale, tout ce qui sépare l’homme de l’animal et qui en fait une personne. Mais l’image signifie encore plus. Elle signifie le fait que nous sommes des « descendants » (Actes 27,28) de Dieu, nous sommes apparentés à Lui. Entre nous et Lui, il y a un point de contact, une similarité essentielle. L’abîme entre la créature et le Créateur n’est point indépassable, car nous avons été faits à l’image de Dieu et, pour cela, nous pouvons connaître Dieu et être en communion avec Lui.

La chute de l'homme

L’histoire de la Création et surtout celle d’Adam et Éve nous parle de la bonté fondamentale de tout ce qui existe et de la supériorité de l’homme par rapport aux autres créatures. Elle nous montre que l’origine du mal ne réside pas en Dieu, mais dans la plus parfaite de ses créatures, dont le choix libre du péché a porté dans le monde le mal et la mort, elle nous raconte comment l’homme a perdu la "ressemblance" à Dieu, la réponse à l’amour de Dieu.
L’Église nous enseigne que, lorsque nous ne répondons pas à l’amour de Dieu, notre humanité s’en retrouve diminuée. L’acte de foi qu’il demande de notre part n’est pas très différent de la foi et de la confiance que nous accordons aux gens autour de nous. Lorsque nous ne répondons pas à l’amour qui nous est donne par les gens qui nous aiment, nous devenons des individus superficiels et endurcis.

Les prophètes

Depuis que l’homme était encore à l’image de Dieu, la quête de sens a été pour lui tout aussi importante que l’air et l’eau. La Création-même, oeuvre de Dieu, nous Le montrait. Mais, avant la venue du Christ, la signification du monde et de notre place à son intérieur était encore difficile à comprendre. Les gens ont créé des histoires pour les aider à expliquer le grand mystère de leur propre existence, du monde et de Celui qui était responsable de leur existence. Mais la connaissance du vrai Dieu leur échappait. Les Saintes Écritures parlent de cette absence de la connaissance comme obscurité. Dieu a envoyé alors des messagers pour leur parler, des saints hommes et femmes à travers lesquels il a fait des miracles, des prophètes qui annoncent le salut prochain. Finalement, Dieu a envoyé son propre Fils, Jésus Christ. Lorsqu’Il est venu, Celui qui a créé le monde a été enfin révélé au monde, en apportant de la lumière à ceux qui gisaient dans l’obscurité.
 
L'Incarnation

Mais, puisque l’homme est tombé, l’Incarnation n’est pas seulement un acte d’amour, mais aussi un acte de salut. Jésus Christ, en réunissant Dieu et l’homme dans sa personne, a rouvert à l’homme la voie de l’union avec Dieu. Dans sa propre personne, le Christ nous a montré ce qu’est la véritable « ressemblance à Dieu », et par son glorieux sacrifice rédempteur, il a replacé cette ressemblance à la portée de l’homme. Le Christ, le Second Adam est venu sur terre et il a renversé les effets de la désobéissance du premier Adam.
 
L’Église

La rédemption signifie que le monde n’est pas un but en soi, mais une réalité qui nous indique une autre, plus vaste, celle de l’amour de Dieu pour nous et pour tout ce qui est autour de nous. Le monde, le temps, l’histoire, nos vies elles-mêmes sont "une épiphanie de Dieu, un instrument de sa révelation, de sa présence et de son pouvoir".
Dieu n’a pas abandonne son peuple après l’Ascension du Christ aux ciel. Depuis la Pentecôte, Son Église est toujours présente. 

Le jugement dernier

Le Christ va juger tous les peuples seulement en considérant comment ils l’ont servi en travaillant l’un pour l’autre, le dernier de ses frères. Ceci va montrer comment chaque personne a aimé Dieu et son prochain, l’amour de Dieu et l’amour du prochain étant devenu un, un amour dans le Christ et qui est le Christ. Aimer de cet amour est aimer avec l’amour du Christ est d’accomplir son "nouveau commandment" : "comme Je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Jean 13,34-35; 15,12).Ceci comprend toute la vie de l’esprit. C’est par cela – et uniquement par cela – que l’homme sera jugé. Ceci est le couronnement de toute vertu et de toute prière, le plus grand et le plus parfait des fruits de l’Esprit de Dieu dans l’homme. La venue finale du Christ sera le jugement de tous les hommes. Sa présence-même se sera le jugement. Pour ceux qui aiment le Seigneur, Sa présence sera une joie infinie, le Paradis et la vie éternelle. Pour ceux qui le haïssent, la même présence sera torture infinie, l’Enfer et la mort éternelle.
 
« Que tous soient un »

Lors de la Dernière Cène, le Christ a prié pour « que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous, eux aussi » (Jean 17,21). Tout comme les trois Personnes de la Trinité « reposent » l’une dans l’autre dans le perpétuel mouvement de l’amour, l’homme, fait à l’image de la Trinité, est appelé à se «reposer » dans le Dieu-Trinité.

Hors l’Église, pas de salut

Saint Cyprien écrit : « L’homme ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas pour Mère l’Église ». Dieu est salut, et le pouvoir rédempteur de Dieu est médié pour l’homme par Son Corps, l’Église. Le père Georges Florovsky l’exprime d’une manière un peu différente : « Hors l’Église il n’y a pas de salut puisque c’est l’Église qui est le salut ». L’Église est l’unité de ceux qui sont unis avec la Trinité. L’Église Une est unie comme sont unies les trois Personnes de la Trinité. Si un membre de l’Église fait usage de cette Église de la manière juste, pour la communion avec Dieu, il deviendra «semblable » à Dieu, il va acquérir la ressemblance divine ; selon l’expression de St. Jean Damascène, il sera «assimilé à Dieu par la vertu ». Acquérir la ressemblance divine est d’être sanctifié («déifié»), c’est devenir un «second dieu », « dieu par la Grâce ».

Voir aussi
  • Olivier Clément, L’Église Orthodoxe, 7e éd., PUF [Que sais-je ?], Paris, ???
  • Jean Meyendorff, L’Église Orthodoxe : hier et aujourd’hui, ???
  • en: Carlton, Clark. The Life: The Orthodox Doctrine of Salvation (Faith Series). (ISBN 1928653022)
  • en:Ware, Kallistos. How Are We Saved?: The Understanding of Salvation in the Orthodox Tradition. (ISBN 1880971224

Voir aussi
Pages Orthodoxes La Transfiguration 

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